Georges Seurat :
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George Seurat - La Poseuse de dos (1887) format 25 cm x 16 cm |
J'ai commencé à peindre en 1978, j'utilisais les pigments à l'huile. j'en ai pas mal bavé avec les couleurs, surtout le vert. À côté de cela, je lisais beaucoup des ouvrages d'art, ceux qui m’intéressaient à l'époque sont ceux qui traitaient des impressionnistes et des postes impressionnistes, Georges Seurat, est l'artiste peintre qui a été déterminant dans ma façon de peindre d'aujourd'hui. J'ai eu la chance d'avoir contemplé la peinture de la poseuse vue de dos, une œuvre pas très grande (25 cm x 16). Ce qui m'avait frappé, c'était ce grouillement de points colorés, ça paraissait vivant, on aurait dit un essaim d'abeilles, Georges Seurat a été l'inventaire de la peinture optique, vulgairement appelé pointillisme. Le pointillisme, a été la réponse et la solution à mon manque de maîtrise des couleurs et de ses mélanges. Ma première peinture dans ce style remonte à 1984.
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George Seurat - La maison à travers les arbres (1988) |
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Étude pour Un Dimanche après midi à la Grande Jatte de Georges Seurat (1884) |
Chez George Seurat, s'il y a des peintures que j'apprécie beaucoup ce sont ses études ou croquetons (comme ci-dessus).
Les croquetons étaient des esquisses exécutées sur bois et sur le vif en plain air . Il utilisait des planchettes de bois vendues avec les boîtes à pouces. Ces boîtes servaient de palette et de chevalet en même temps. Les formats de ces études étaient petits environ 24cm par 16. L’exécution des études de Georges Seurat avait la fraîcheur des peintures impressionnistes, souvent brossées par touches croisées et balayées. Georges Seurat en exécuta 13 pour sa toile « La Baignade à Asnières » et 28 pour sa toile « Un après-midi à la Grande Jatte ».
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Georges Seurat - Paysage Homme assis_(étude pour un dimanche après-midi à la Grande Jatte ) |
J'ai repris ce procédé qui me permet de me projeter avant l'exécution d'une toile définitive lors que je peints. Je prépare mes supports en bois de format 24x16 que je recouvre au Gesso qui est un enduit blanc, mais à présent je recouvre le fond blanc d'une couleur caramel clair. C'est pour adoucir les couleurs er les réchauffer.
Ci-dessous quelques études peintes par moi-même :
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Moi-même: Mon fils, au parc de l'Îles d'Amour (19.07.1991) |
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Moi-même : Mon fils (en juillet 1991) |
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Moi-même : Etude, mon fils et ma fille au parc de l'Ile d'Amour - format 24 cm x 16 - Année 1991 |
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Moi-même : La Dent de Crolles par temps couvert - Etude sur panneau de bois, 24 cm x 16, année 1991 |
J'aime aussi ses marines oniriques si pleines de mystère.
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George Seurat - Le Canal à Gravelines, Petit-fort-philippe (1890) |
Ci-dessous une marine peinte par moi-même :
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Moi-même : La plage de Dieppe (1991) |
Henry Van de Velde :
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Henry Van de Velde - Beach At Blankenberghe With Bathing Huts. (1888) |
Voilà un peintre que j'ai découvert au cours de mes lectures d'ouvrages d'art. Henry Van de Velde est un artiste qui a été le fondateur de l'art nouveau Belge. Il a été très brièvement un peintre néo-impressionniste pointilliste qui a très peu produit dans ce domaine, il a excellé surtout dans l'architecture et les arts décoratifs. La toile ici présente a été déterminante dans mon évolution dans le pointilliste. A l'époque je me débattais avec cette technique en essayant même le pochoir, mais ce n'était pas très concluant, cela venait aussi du fait que l'échelle des peintures néo-impressionnistes que je regardais dans les livres faisait penser à tort à la technique de la peinture au pochoir. J'ai eu la chance d'avoir une illustration d'une peinture d'Henry Van de Velde assez grande (format A4) pour me rendre compte que sa technique reposait en fait sur des grands plans colorés qui étaient pointillés avec d'autres coloris. Suite à cela, lors de mes premières toiles pointillistes j'ai tout de suite adopté sa façon de travailler.
Ci-dessous une de mes peintures de 1984 :
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Moi-même : Ancienne abbaye de Bonnefont à Saint-Gaudens (1984) |
C'est lors d'un séjour à Paris, que j'ai abandonné ce procédé en voyant pour de vrai des peintures néo-impressionnistes que jusqu'alors je n'avais jamais vues. C'est en les regardant attentivement que j'ai pu me rendre compte du procédé. C'était la première fois que voyais des Seurat, des Signac, des Luce, des Cross et des Van Rysselberghe.
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Maximilien Luce - La Seine à Herblay (1890) |
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Théo van Reysselberge - Voiliers et estuaire (1892) |
A l'époque je peignais le Pont de Bir Hakeim de Paris, on voit bien qu'il y a eu deux façons de travaillé, un début dans les fonds à la Henry Van de Velde et pour finir pour l'eau à une technique pointilliste plus conforme.
Ci-dessous la toile en question peinte par moi-même :
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Moi-même : Paris, le pont de Bir Hakeimen (1985) |
Théo Van Rysselberghe :
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Théo van Rysselberghe (1862-1926) - Elisabeth van Rysselberghe - 1897-1898 |
Théo Van Rysselberghe, était un peintre néo impressionniste belge du siècle dernier.
C’est un peintre que j’ai souvent « interrogé » alors que je peignais le portrait de ma fille en 1987.
Ses portraits de facture pointilliste sont assez impressionnants.
Ci-dessous le portrait de ma fille en 1987 :
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Moi-même : Portrait de ma fille (1987) |
Paul Signac :
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Paul Signac - Le calme du soir, Concarneau, Opus 220 (Allegro Maestoso), 1891 |
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Paul Signac- La voile Verte (1904) |
Signac peignait au début comme Georges Seurat, mais avec une très grande chaleur. Sa peinture très colorée de sa maturité me rappelait des mosaïques. C'est en découvrant George Seurat que je fis ensuite la connaissance de ce grand peintre. Les couleurs de ses tableaux ont toujours été pour moi une source de joie, d'émerveillement et d'inspiration. Alors que Georges Seurat a été le père du mouvement néo-impressionniste pointillisme, Paul Signac en a été son porte parole.
Ci-dessous deux toiles peintes par moi-même :
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Moi-même : Grenoble, l'Isère et les quais |
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Moi-même : Planchiste à la voile rouge et violette (année 2003) |
Henri Edmond Cross :
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Henri Edmond Cross - Plage de Baigne Cul (1892) |
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Henri Edmond Cross - La Pointe de la Galère 1891-92 |
Henri Edmond Cross (1856 - 1910) est un peintre néo impressionniste de la première heure ami de Paul Signac, qui a surtout vécu Sainte Claire au Lavandou dans le Var. Au cours de sa carrière, comme Signac, sa touche s'est agrandie et ses peintures sont devenues au file du temps plus colorée, mais toujours avec beaucoup de douceur. Mais au début les touches étaient petites et et curieusement alignées ce qui donnait à ses toiles une facture très décoratives. Henri Edmond Cross est à mes yeux un grand coloriste d'une grande sensibilité. A certain moment, mes peintures se sont souvent rapprochées de son style, par le choix de la palettes, des sujets, et dans la douceurs des couleurs . C'est un peintre que j'affectionne autant que Paul Signac.
Ci-dessous trois toiles peintes par moi-même :
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Moi-même : Mon fils un soir à la plage de la Croix Valmer |
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Moi-même : Paysage de Méditerranée aux pins et aux fleurs sauvages roses |
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Moi-même : Un soir à la Croix Valmer, portait de mon fils de profil (2008)
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Maximilien Luce :
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Maximilien Luce - Quai de l’Ecole, Paris, le soir, 1889 |
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Maximilien Luce -Le Quai de Montebello et Sainte-Geneviève Colline (1901) |
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Maximilien Luce - Le Louvre et le Pont Neuf (1890) |
Maximilien Luce, un artiste du siècle dernier qui m'a fortement influencé. Luce dont la particularité était de peindre Paris la nuit selon la technique pointilliste, il peignait aussi des toiles en forme d'éventail et parfois sur des toiles ovales. Luce a aussi brossé beaucoup de scènes ouvrières, des gens vivant leur quotidien au retour du travail, des vues d'usines de cette époque avec leurs hautes cheminées de brique, des fonderies.
Vers la fin de sa vie, Maximilien Luce peignait dans un impressionnisme classique rappelant un peu Camille Pissarro. Un temps je voulais retrouver l'esprit impressionnisme même si ma technique était celle du pointillisme.
Ci-dessous deux toiles peintes par moi-même :
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Moi-même : Biel, Suisse |
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Moi-même : Les quais de Bâles |
Ma peinture aujourd'hui :
J'ai voyagé en Asie, et ma technique est restée la même. J'ai peint la Thaïlande, le Vietnam, le Japon. Je suis en quelques sortes devenu un pointilliste orientaliste.
Ci-dessous trois toiles par moi-même :
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Moi-même : Vietnam (2011) |
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Moi-même : La barque, Thaïlande (juin 2016) |
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La Baie d'Along par moi-même (25 avril 2021) |
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Paysage près du temple Myosenji, Japon (30/08/2021) |
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Jonque à la Baie d'Along ou Cabotage à la Baie d'Along (23/08/2022) |
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